"Si tu veux changer la manière dont les autres te traitent, tu dois d'abord changer la manière dont tu te traites. Tant que tu n'apprends pas à t'aimer, pleinement et sincèrement tu ne pourras jamais être aimée. Quand tu arriveras à ce stade, sois pourtant reconnaissante de chaque épine que les autres pourront jeter sur toi. C'est le signe que bientôt tu recevras une pluie de roses."
Après plusieurs recommandations, et après l’avoir vu mainte fois circuler dans mon fil d’actualité d’Instagram, j’ai décidé d’entamer Soufi, mon amour. Je n’ai jamais lu un roman d’Elif Shafak, pourtant elle fait partie des auteurs qu’on entend tant parler d’eux, ce qui m’a encore poussé à vouloir découvrir ses romans.
Ella, une femme américaine dans l’aube de ses quarantaines, vivant au Massachusetts, et mère de 2 enfants, ferme les yeux devant les infidélités de son mari. Se lassant de rester à la maison, elle travaille comme lectrice pour un agent littéraire, et aura comme livre « Doux blasphème », un roman écrit par un certain Aziz Z. Zahra. Ce dernier retrace les aventures du derviche Shams de Tabriz, et du célèbre poète Rûmi, leur rencontre et comment leur amitié a pu changer leur vie. Il s’agit aussi d’une leçon de soufisme, avec les 40 règles de Shams. Au fil des premières pages de « Doux blasphèmes », Ella est très intriguée par l’histoire, elle décida donc de contacter directement son auteur, Aziz. Ceci constituera un tournent dans sa vie actuelle, puisque Ella va tout remettre en question, son mariage, ses convictions, ses décisions, et optera peut être vers la voie Soufie.
Doux blasphème raconte l’histoire du derviche Shams de Tabriz, qui, après tant d’errance, se retrouve à Konya pour rencontrer Rûmi, un maître musulman respecté qui donne des leçons dans l’Islam. Shams va essayer de mener Rûmi vers le plus haut degré de l’amour, en lui enseignant ses 40 règles, et faire de lui un poète incroyable.
Si 2020 a été une année remplie de catastrophes mondiales, côté romans j’ai été plus que satisfaite. Et une autre merveille s’ajoute aux nombreux chefs d’œuvres que j’ai eues l’occasion de découvrir. Un roman qui se caractérise par une fluidité dans l’écriture, des descriptions fascinantes, et 2 histoires parallèles magnifiques. Au début on se croirait peut être qu’on va lire une autre histoire à l’eau de rose, avec l’histoire d’Ella, qui représente la réalité de nombreuses femmes mariées, n’ayant pas le courage d’affronter l’infidélité de leur mari, mais l’histoire du derviche Shams de Tabriz, ses aventures et sa rencontre avec Rûmi est merveilleuse. Ce livre n’est pas une leçon de Soufisme, mais plutôt une introduction pour tous ceux qui veulent en savoir plus. Et peut-on parler des 40 règles de Shams ? L’une aussi merveilleuse que l’autre.
Un livre que j’ai eu du plaisir à le dévorer, avec une plume ensorcelante, et qui après l’avoir finis, un sentiment de paisibilité m’avait envahie. Et avec du recul j’ai compris qu’il s’agit d’un roman incitant l’amour, l’amour pour les autres, mais aussi l’amour pour soi. Ceci ne sera pas mon dernier roman d’Elif Shafak, je compte entamer un de ses merveilles le plus tôt possible d’ailleurs.
J’espère que cette critique vous incitera à lire cette merveille. Quant à moi, je vous dis à une prochaine critique <3
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